Le groupe One & Only va construire 52 nouvelles villas. Leurs propriétaires et leurs locataires pourront bénéficier de tous les services hôteliers du Saint-Géran.
Le mariage entre immobilier de luxe et hôtellerie est consommé, les projets fourmillent. À l’île Maurice, Four Seasons a été un des pionniers et le groupe One & Only lui emboîte le pas. Après avoir racheté et rénové l’hôtel Saint Géran, où Jacques Chirac aimait séjourner, le groupe construit 52 «Private homes», des villas de luxe à la place de l’ancien golf 9 trous (livraison prévue en 2022).
Un programme de plus sur cette île où Azuri et Anahita, resorts conçus par de grandes familles sucrières, ont déjà su bien mêler hôtels et villas? Oui et non, car le groupe One & Only propose une offre à part, conçue pour les amoureux de la marque et de ses services hôteliers. Et compte étendre dans le monde ce concept d’immobilier haut de gamme. Être propriétaire permettra de bénéficier des services de conciergerie du resort, de son assistance 24hx24, d’un accès aux installations de l’hôtel, de services quotidiens de ménage.. Gestion des courses, baby sitting, blanchisserie, chef à domicile, coach sportif personnel, les propriétaires seront des clients comme les autres qui pourront tout demander ou presque au concierge.
Ce traitement VIP a un prix: les villas de 758 m² sur 3000 m² de terrain sont vendues jusqu’à 13 millions de dollars (12,38 millions d’euros). Les plus petites unités (280 m² tout de même sur 1000 m² de terrain) sont en vente 2,5 millions de dollars.
L’immobilier mauricien n’atteint habituellement pas de tels sommets, mais le projet semble bien démarrer auprès d’acheteurs internationaux, sud-africains, américains et français qui connaissent la marque. «Nous avons vendu une douzaine de villas par bouche-à-oreille. Les plus chères sont parties les premières, parce qu’elles ont une vraie plage et sont en pleine propriété face à la mer», se réjouit Hugues Jannet, directeur des maisons privées du One & Only le Saint Géran. L’hôtelier louera ces unités quand leurs propriétaires ne les utiliseront pas. Et ces derniers parient sur la marque pour réaliser une plus-value.
